Être entendu sans se justifier, s’exprimer sans exploser : ce que permet la médiation
Il y a des moments dans la vie où les mots ne sortent plus. Ou alors, ils sortent trop fort. Trop vite. Mal.
On a tant contenu, tant supporté, tant encaissé, qu’on ne sait plus très bien comment dire ce qu’on ressent sans que ça déborde.
Et à l’inverse, quand on tente d’être calme, posé, raisonnable… on se retrouve face à un mur. L’autre ne veut rien entendre. Ou ne comprend rien. Ou fait semblant de ne pas voir.
Alors, on se tait. Ou on explose. Et parfois, c’est les deux. Le silence à l’extérieur. Le volcan à l’intérieur.
Cela arrive dans les conflits familiaux, bien sûr. Dans les séparations, les désaccords éducatifs, les décisions parentales. Mais aussi dans les tensions au travail, les conflits entre frères et sœurs, les héritages, les incompréhensions autour d’un parent dépendant.
Et dans ces moments-là, on rêve de pouvoir parler… sans se faire interrompre, corriger, juger, ridiculiser. On voudrait pouvoir dire : “Voilà ce que je ressens, voilà ce que je vis, voilà ce que je voudrais — sans que ce soit une déclaration de guerre.”
Mais ce cadre-là, vous ne l’avez pas. Pas dans votre famille. Pas dans votre couple. Pas dans votre bureau. Et à force de ne pas être entendu, vous commencez à ne plus vous entendre vous-même.
C’est là que la médiation trouve tout son sens : Ce n’est pas un tribunal, ce n’est pas un psychologue, ce n’est pas un compromis artificiel.
C’est un lieu tiers, un cadre protégé, où vous pouvez parler autrement — et être entendu différemment.
Dans une médiation bien conduite, vous n’avez pas à convaincre. Vous n’avez pas à vous excuser d’exister, ni à cacher vos émotions. Vous n’êtes pas interrompu. Vous êtes écouté. Et cette écoute change déjà quelque chose.
Souvent, on me dit après une première séance : “Je n’avais jamais pu dire ça comme ça.”
“J’ai l’impression d’avoir retrouvé de l’air.” “Je me sens légitime, enfin.” Et ce n’est pas un détail.
Parce que ce n’est qu’à partir de cette parole restaurée qu’on peut commencer à avancer. Clarifier ce qu’on veut, ce qu’on refuse, ce qui est possible ou non. Entendre l’autre sans se sentir agressé.
Sortir du piège du conflit permanent, de l’impuissance, du rapport de force.
La médiation ne résout pas tout. Mais elle crée ce que vous n’aviez plus : un espace pour vous exprimer sans vous effondrer, sans attaquer, sans vous trahir.
Et parfois, c’est ce qui manque le plus.
Je suis Karine Théet, médiatrice agréée par la Cour d’appel de Paris.
Je vous aide à retrouver votre voix, sans violence, sans justification, sans masque.
Et à faire en sorte qu’elle soit, enfin, entendue.